DJI porte plainte contre le Département de la Défense suite à sa désignation en tant qu’entreprise militaire chinoise

En octobre 2024, le fabricant de drones chinois DJI a pris la décision de poursuivre le Département de la Défense des États-Unis en justice. Cette action fait suite à l’ajout de DJI à une liste noire des « entreprises militaires chinoises ». Après plus de seize mois de tentatives de dialogue sans résultat probant, DJI s’est senti contraint de chercher réparation devant les tribunaux fédéraux. L’entreprise affirme qu’elle ne fabrique que des drones grand public et commerciaux, et non militaires, soulignant que cette classification infondée a causé des dommages financiers et réputationnels significatifs. En s’appuyant sur une série d’arguments juridiques, DJI conteste les critères, les informations périmées et les supposées connexions vagues utilisés par le Département de la Défense pour justifier cette désignation.

Le fabricant chinois de drones DJI a intenté une action en justice contre le Département de la Défense des États-Unis après avoir été inscrit sur une liste des « entreprises militaires chinoises ». Cette décision intervient après seize mois de tentatives infructueuses de communication avec le DoD. DJI affirme ne pas être sous le contrôle de l’armée chinoise, une position appuyée par le fait qu’elle produit des drones à usage commercial et non militaire. Depuis 2022, suite à son inscription sur cette liste, l’entreprise souffre de dommages financiers et de réputation. La plainte dénonce l’utilisation de preuves inadéquates et d’erreurs factuelles, notamment en raison de noms communs chinois confondus.

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DJI défie le Département de la Défense américain

Le fabricant de drones chinois, DJI, a récemment intenté une poursuite judiciaire contre le Département de la Défense des États-Unis suite à son inclusion sur une liste de sociétés militaires chinoises. Cette action juridique intervient après des tentatives infructueuses de dialogue avec le département pendant plus de seize mois. Cette décision de poursuivre en justice met en lumière le conflit persistant entre le gouvernement américain et certaines entreprises chinoises, notamment celle de DJI, qui affirme de manière catégorique ne pas être sous le contrôle de l’armée chinoise, contrairement aux accusations portées contre elle.

Depuis son ajout à la liste en 2022, DJI a subi une série de désagréments financiers et de réputation, avec une perte de clients et un préjudice moral pour ses employés. De plus, des organismes gouvernementaux, comme le Département du Commerce, avaient déjà pris des mesures similaires en 2020, limitant les interactions commerciales avec DJI. Ces actions soulignent une méfiance persistante et accrue des instances américaines envers certaines dépendances technologiques chinoises.

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Les arguments de DJI contre sa désignation

DJI conteste fermement la justification du Département de la Défense quant à son classement en tant qu’entité militaire. La plainte souligne que le rapport du DoD repose sur des informations obsolètes et des liens ténus qui ne parviennent pas à établir que DJI est une entreprise militaire. Il est également mentionné que le fondateur et PDG Frank Wang et trois investisseurs de la première heure détiennent ensemble 99% des droits de vote de l’entreprise, démontrant ainsi un contrôle majoritairement privé et non gouvernemental. Cette position souligne l’insuffisance des preuves pour solidifier la désignation de DJI comme ayant des liens militaires.

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Implications du conflit pour le secteur technologique

L’affaire entre DJI et le Département de la Défense s’inscrit dans un contexte plus large de tensions entre les États-Unis et la Chine dans le domaine technologique, où les préoccupations de sécurité nationale sont souvent citées pour justifier les restrictions commerciales. De nombreuses entreprises du secteur, pas seulement DJI, surveillent de près l’évolution de cette affaire, les implications pouvant influencer leurs stratégies commerciales globales. La question soulève également l’importance de clarifier les législations et les preuves nécessaires lorsque des sanctions aussi sévères sont en jeu, évitant ainsi des stigmates ou des préjudices financiers non justifiés.