La réalité virtuelle transforme radicalement la formation en soins infirmiers. Les simulations immersives permettent aux étudiants de vivre des expériences authentiques. Cette immersion est la clé pour développer des compétences cliniques solides.
Dans le domaine de la simulation en soins infirmiers, l’immersion est essentielle pour que les apprenants se sentent véritablement présents dans un environnement clinique virtuel. Cela transforme un simple casque en une véritable salle d’hôpital et un patient virtuel en une personne nécessitant des soins attentifs. L’immersion va au-delà du simple divertissement ; elle est un indicateur majeur de la performance des étudiants. Des études récentes montrent que l’engagement profond et le plaisir ressentis dans ces simulations sont directement liés à une meilleure réussite académique. Cependant, toutes les expériences de réalité virtuelle ne garantissent pas ce niveau d’immersion. Lorsqu’elle est bien réalisée, la VR améliore le jugement clinique et renforce la sécurité psychologique, tandis qu’une mauvaise mise en œuvre peut provoquer confusion et détachement. Il est crucial de choisir une plateforme qui favorise une véritable immersion pour que les futurs infirmiers puissent penser et agir avec confiance.
La réalité virtuelle (VR) a révolutionné la formation en soins infirmiers, offrant des environnements simulés réalistes où les étudiants peuvent développer leurs compétences cliniques. Cependant, toutes les expériences VR ne se valent pas en termes d’immersion. Voici cinq signes indiquant que vos simulations de soins infirmiers manquent d’immersion et comment y remédier.
1. Les apprenants naviguent-ils plus dans les menus que dans les soins aux patients ?
Un des premiers signes qu’une simulation VR manque d’immersion est lorsque les apprenants passent plus de temps à cliquer sur des menus qu’à interagir avec les patients. Par exemple, si un étudiant doit faire défiler un menu contextuel pour sélectionner un tensiomètre plutôt que de le saisir physiquement, l’expérience perd son réalisme. Au lieu de se concentrer sur les signes vitaux du patient, ils se préoccupent de l’interface utilisateur.
Pour créer une expérience immersive, une plateforme de simulation doit imiter naturellement la pratique clinique réelle. Sur UbiSim, par exemple, l’apprenant peut physiquement atteindre le tensiomètre, l’enrouler autour du bras du patient et entendre les lectures au stéthoscope. Ainsi, les apprenants pensent comme des infirmiers en interagissant directement avec le patient et l’environnement, comme ils le feraient en réalité.
Cette approche réduit les distractions technologiques et permet aux étudiants de se concentrer pleinement sur les soins aux patients, favorisant une meilleure assimilation des compétences cliniques.
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2. Les apprenants ont-ils peur de faire des erreurs ?
Une simulation immersive ne se contente pas d’être réaliste ; elle crée également un environnement de sécurité psychologique. Si les étudiants craignent de commettre des erreurs devant leurs pairs à cause de difficultés techniques, ils hésitent à prendre des risques, poser des questions ou s’engager pleinement dans l’exercice. Certaines plateformes interrompent la simulation dès qu’une erreur est commise, ce qui empêche les apprenants de réfléchir et de corriger leurs actions en temps réel.
En revanche, une simulation bien conçue permet aux apprenants de faire des erreurs en toute sécurité. UbiSim, par exemple, offre un retour d’information en temps réel grâce à des indices évolutifs du patient, comme des signes vitaux changeants ou des résultats de laboratoire. Cela encourage les apprenants à réévaluer et à adapter leurs actions sans interrompre le flux de la simulation. Après la session, des rapports de performance structurés aident à renforcer l’apprentissage en mettant en évidence les étapes manquées et en encourageant la réflexion.
Selon Dean Dr. Erin-Joy Bjorge de la Buntain School of Nursing à Northwest University, « Avec la VR, ces barrières disparaissent, car les étudiants ne ressentent plus l’embarras, même s’ils font une erreur. Ils se sentent plus préparés lorsqu’ils entrent dans les simulations en haute fidélité. »
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3. Les apprenants parlent-ils de la plateforme plutôt que du patient ?
Un autre indicateur que votre simulation VR manque d’immersion est lorsque les discussions post-simulation se concentrent sur la technologie plutôt que sur les soins aux patients. Si les apprenants se demandent comment ouvrir le chariot médical au lieu de discuter des décisions cliniques prises, cela signifie que la plateforme entrave l’apprentissage.
Une simulation immersive doit laisser la technologie en arrière-plan et permettre aux apprenants de se plonger dans l’histoire du patient. Les étudiants devraient être engagés dans des réflexions cliniques, posant des questions telles que « Ai-je manqué un changement critique dans les signes vitaux ? » ou « Est-ce que cette intervention était la bonne pour les signes précoces de sepsis ? ». Ces questions montrent que la technologie n’a pas détourné leur attention de l’essentiel : les soins aux patients.
En intégrant des plateformes comme UbiSim, où les scénarios cliniques prennent le devant de la scène, les apprenants peuvent véritablement se concentrer sur l’interaction patient-praticien, favorisant une meilleure compréhension et une application pratique des compétences acquises.
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4. Les apprenants ressentent-ils que le scénario est scénarisé et non réel ?
Une simulation VR de faible immersion donne l’impression aux apprenants de simplement suivre une liste de tâches à cocher. Par exemple, être invité à « cliquer pour administrer un médicament » après une alerte de signes vitaux sans possibilité d’évaluer le patient ou de considérer d’autres interventions réduit le rôle actif de l’apprenant.
Pour favoriser la jugement clinique et la réflexion critique, une plateforme immersive doit permettre aux scénarios de s’adapter en temps réel aux actions de l’apprenant. Avec UbiSim, les situations évoluent en fonction des décisions prises par l’apprenant, sans invites ou étapes prédéfinies. Par exemple, si un apprenant gère un patient pédiatrique montrant des signes subtils de sepsis, il doit interpréter ces indices, réévaluer la situation et décider d’escalader les soins ou d’administrer des fluides.
Cette flexibilité encourage les apprenants à penser de manière critique et à adapter leurs actions, reproduisant ainsi fidèlement la complexité et l’incertitude des situations cliniques réelles. Euphema Ishola, étudiante en soins infirmiers au Bow Valley College, partage son expérience : « À la fin de la journée, je me sentais comme une vraie infirmière. »
5. Les apprenants ne retiennent-ils pas ou n’appliquent-ils pas ce qu’ils ont pratiqué ?
Si l’expérience VR est trop passive ou trop guidée, les apprenants risquent de simplement exécuter des actions sans comprendre les raisons sous-jacentes. Cela conduit à des lacunes de connaissances qui peuvent se manifester lors d’évaluations en personne ou dans les soins aux patients réels.
Une bonne simulation VR vise à ce que les apprenants retiennent et appliquent activement les compétences acquises. Cela implique de comprendre le « pourquoi » derrière chaque action, comme pourquoi un patient a besoin d’insuline ou quelles autres interventions pourraient être appropriées. Une simulation immersive crée des situations dynamiques où les apprenants doivent analyser, évaluer et décider, renforçant ainsi leur capacité à penser comme des infirmiers.
Nicole Manley, directrice intérimaire de Learning Enhancement & Academic Progress (LEAP) à l’Université du Texas à Austin, déclare : « La VR aide les apprenants à se préparer et à se sentir plus confiants lors des stages cliniques – c’est un complément, pas un substitut. » En intégrant des plateformes immersives bien conçues, les étudiants peuvent mieux retenir et appliquer leurs connaissances, se préparant ainsi efficacement pour leurs futures carrières.
Pour en savoir plus sur l’importance de l’immersion dans les simulations VR, consultez Qu’est-ce que l’immersion totale? et découvrez comment la réalité augmentée transforme nos loisirs en plongeant dans une immersion totale sur cet article.
Références
Thapa, S. B., Ramsingh, T. T., Yoo, M. S., & Kim, J. H. (2024). Development and evaluation of an immersive virtual reality simulation to enhance the safety competency of nursing students in medication administration. Nurse Education Today, 129, 105974. https://doi.org/10.1016/j.nedt.2024.105974
Source : https://www.linkedin.com/pulse/top-5-signs-your-nursing-vr-sims-arent-immersive-ubisim-f0obe/
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